Les discours incohérents de Alpha Condé se suivent et se ressemblent. À l’occasion d’une cérémonie de décoration d’un attaché militaire français, il a déclaré en substance que malgré ses problèmes avec le gouvernement de la France, il a toujours été accompagné par l’armée de ce pays.
Alpha Condé penserait-il qu’en France, le gouvernement se trouve d’un côté et l’armée de l’autre ou que l’armée est un gouvernement à part ? Lui qui a vécu en France pendant plusieurs années devrait pourtant savoir qu’il existe dans ce pays un ministère chargé des Armées et que l’armée française n’a pas de relations à part avec un pays étranger c’est-à-dire en dehors de celles que la France elle-même, à travers son gouvernement, entretient avec pays.
À chaque fois que le dictateur ouvre la bouche, il rabaisse l’image de la Guinée. Notre pays n’a jamais été aussi ridiculisé depuis que Alpha Condé est au pouvoir. Les bourdes qu’il accumule sont autant de causes de moquerie de la part d’autres Africains qui l’écoutent. S’il pouvait au moins se contenter d’abreuver les Guinéens et surtout ses affidés de ses discours au contenu ridicule en s’abstenant de les tenir à l’étranger ou devant des étrangers, l’image du pays aurait pu être sauve. Mais en voulant donner à tout prix et à tout le monde des leçons sur des sujets qu’il ne maîtrise visiblement pas, il ridiculise les Guinéens de manière générale.
On se rappelle encore ses discours sur les vingt-sept constitutions que les États-Unis auraient connues, sur l’Ouganda qui dépasserait la Hollande en matière d’élevage ou sur l’Afrique qui deviendrait le premier continent d’ici 2050. On a l’impression parfois qu’il n’y a personne dans son entourage qui ose lui suggérer de parler moins pour ne pas se couvrir de ridicule. La vérité est que ceux qu’il appelle ses proches collaborateurs préfèrent le laisser dans ce type de discours au lieu de se faire rabrouer publiquement puisque le « professeur » croit maîtriser tout alors que toutes ses déclarations publiques laissent apparaître ses carences dans plusieurs domaines y compris celui dans lequel il serait professeur c’est-à-dire le domaine juridique.
Quelqu’un disait qu’ils y a « Professeur » et » professeur « . Le cas Alpha Condé en est l’exemple le plus parfait.
SEKOU KOUNDOUNO, RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC