De bonne foi avec de nobles ambitions pour la Guinée, Ousmane Gaoual Diallo est depuis peu cet homme d’État et membre du gouvernement de Transition qui compte davantage dans le rêve guinéen. Celui de faire partie d’une grande nation où le bonheur se vit à chaque instant et l’avenir assuré pour tous,
Porte-parole du Gouvernement de Transition depuis le 25 novembre 2021, ce pilier de la lutte démocratique en Guinée durant ces dernières années est aussi Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire depuis le 4 novembre 2021. Dans la foulée de sa prise de fonction il s’est voulu clair et sincère, affirmant haut et fort qu’il mettait en pause son statut d’opposant politique pour mieux disposer de ses capacités à répondre avec sollicitude aux aspirations de ses compatriotes et de la République.
À cet égard Ousmane Gaoual Diallo est de cette poignée de patriotes qui donnent un coup de pouce au Comité National de Rassemblement pour le Développement – CNRD – et au Colonel Président Mamadi Doumbouya dont l’un des slogans « La Guinée d’abord » nous interpelle à plus de patriotisme après tant de gâchis.
Comme chaque commis de l’État a le devoir d’assumer la mission qui est la sienne à son poste et dans l’intérêt supérieur de la nation, le ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire n’entend guère s’offrir le luxe pour faire ce qu’il peut à la tête de son département. En Guinée l’Habitat est en panne, Ousmane le téméraire devra faire appel à son génie d’ingénieur pour moderniser ce secteur.
Au four et au moulin, cet adepte de la rigueur et des projets titanesques, se prête régulièrement à des nuits blanches devant l’ampleur des tâches à accomplir. Tel un médecin urgentiste au repos précaire. En plus d’être Porte-parole du Gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo dirige un département qui doit sortir de son mimétisme.
À l’image du grand chantier des logements sociaux dont l’idéal est d’assurer un maximum de toits aux Guinéennes et Guinéens dans le court, moyen et long terme, reconstruire tout ou presque selon le temps imparti, est un héritage piteux qui lui revient à lui et à tous les autres membres du gouvernement Béavogui.
Face à l’impunité qui servait de locomotive dans la gouvernance d’hier, le CNRD répond avec fermeté par la justice comme boussole prônée désormais dans tous les services malgré quelques réticences soigneusement dissimulées et des rancœurs tapis dans l’ombre.
Habib Thiam