Le ministère danois des Affaires étrangères a confirmé à l’AFP des informations révélées vendredi 11 février par le journal malien L’Indépendant. Cette décision fait suite à l’expulsion par le Mali des militaires danois engagés dans la force Takuba.
Le Le ministère danois des Affaires étrangères a confirmé à l’AFP des informations révélées vendredi 11 février par le journal malien L’Indépendant. Cette décision fait suite à l’expulsion par le Mali des militaires danois engagés dans la force Takuba.
Le montant moyen de l’aide au développement danoise au Mali s’élève à 40 millions d’euros chaque année. Ce budget est consacré au financement d’ONG – locales ou danoises –, mais aussi au ministère malien de l’Administration territoriale ou encore à des collectivités.
Cette aide est donc désormais mise en pause par Copenhague qui, selon des propos tenus par le ministre du Développement dans la presse danoise, souhaite poursuivre ses projets humanitaires et son soutien à la société civile. Mais la coopération avec les ministères centraux est « remise au tiroir et fait l’objet d’une nouvelle réflexion, avec l’ONU et l’Union européenne. »
Cette décision survient alors que des annonces sont attendues de la part de la France et des autres pays européens engagés au Mali avec la force Takuba, la formation militaire EUTM, mais également avec la Minusma, la mission onusienne dans le pays.
Les concertations des partenaires européens du Mali sont intenses depuis deux semaines. Elles portent très largement sur le volet militaire, mais la question de l’aide au développement est aussi sur la table, comme en témoigne la décision de Copenhague qui semble annoncer la couleur.
La part de l’aide internationale dans le budget de l’État malien est communément estimée par les acteurs du secteur aux environs de 30%. L’aide au développement du Danemark au Burkina est également suspendue, en raison du coup d’État militaire du 24 janvier.montant moyen de l’aide au développement danoise au Mali s’élève à 40 millions d’euros chaque année. Ce budget est consacré au financement d’ONG – locales ou danoises –, mais aussi au ministère malien de l’Administration territoriale ou encore à des collectivités.
Cette aide est donc désormais mise en pause par Copenhague qui, selon des propos tenus par le ministre du Développement dans la presse danoise, souhaite poursuivre ses projets humanitaires et son soutien à la société civile. Mais la coopération avec les ministères centraux est « remise au tiroir et fait l’objet d’une nouvelle réflexion, avec l’ONU et l’Union européenne. »
Cette décision survient alors que des annonces sont attendues de la part de la France et des autres pays européens engagés au Mali avec la force militaire du 24 janvier.
rfi.fr