Les Français étaient appelés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle ce 10 avril 2022. La candidate du Rassemblement national (23,2%), Marine Le Pen, ainsi que le président sortant Emmanuel Macron, de La République en Marche (28%) sont qualifiés pour le second tour. Le taux d’abstention pour ce 1er tour s’élève à 26,2%.
Les points essentiels :
► Le président sortant Emmanuel Macron et la candidate du RN Marine Le Pen sont qualifiés pour le second tour du 24 avril.
► Jean-Luc Mélenchon arrive troisième avec 21,7% et Eric Zemmour quatrième avec 7%.
► Aucun des autres candidats ne dépassent les 5%.
► L’abstention est de 26,2%.
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Dernières estimations de Ipsos & Sopra Steria pour France24/RFI/MCD:
Emmanuel Macron obtient 27,6% des voix.
Marine Le Pen 23%.
Jean-Luc Mélenchon 22,2%.
Eric Zemmour 7,2%.
Valérie Pécresse 4,8%.
Yannick Jadot 4,7%.
Jean Lassalle 3,1%.
Fabien Roussel 2,3%.
Nicolas Dupont-Aignan 2,1%.
Anne Hidalgo 1,7%.
Nathalie Arthaud 0,7%.
Philippe Poutou 0,6%.
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Et Anthony Lattier revient sur ce qui est désormais l’un des enjeux majeurs de se ce second tour: «Le gros enjeu pour Emmanuel Macron au second tour, ce sont ses réserves de voix. Il a fait un très bon score au premier tour, mais ses réserves de voix sont assez faibles puisque Jean-Luc Mélenchon, à gauche, a fait, semble-t-il, plus de 20% des voix. Emmanuel Macron a asséché la droite, puisque Valérie Pécresse a fait moins de 5%. L’enjeu est maintenant d’aller chercher du côté de la gauche, comme le rappellent tous ses soutiens, et, notamment, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui pensent s’abstenir au second tour.»
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Retour au QG d’Emmanuel Macron porte de Versailles à Paris avec notre reporter Anthony Lattier: «Les partisans d’Emmanuel Macron ont réagi avec un peu de surprise au discours de leur candidat. Au départ, ils n’ont pas tout de suite applaudi lorsqu’il a commencé à prononcer ses mots. C’est vrai qu’Emmanuel Macron avait un discours un peu poussif au début. Les militants sont rentrés progressivement dans son discours. Progressivement, ils ont applaudi et ils ont compris, peut-être, ce qu’il voulait dire à travers cet appel au rassemblement, à l’unité. Il a tendu la main, finalement, à tout le monde, sans évoquer la droite ou la gauche. Il a parlé aussi aux abstentionnistes. Il a aussi évoqué l’idée de créer un grand mouvement qui pourrait naitre de ce rassemblement, sans en dire beaucoup plus. L’idée principale était de tendre la main à tous les électeurs.»
RFI.FR