Le 5 septembre 2021, le Colonel Mamadi Doumbouya avait ouvertement critiqué le culte de la personnalité et la personnalisation du pouvoir sous le régime de Alpha Condé.
Mais neuf mois après, où on en est ? Le culte de la personnalité a-t-il disparu ? Pour répondre à ces questions, il suffit de parcourir la ville de Conakry et d’écouter certains discours. Des portraits géants du Président de la Transition sont affichés partout.
Dans les discours, c’est à peine si certains thuriféraires ne le qualifient pas ‘’d’envoyé de Dieu’’ ou de ‘’messie ‘’. C’est de cette manière que commence le culte de la personnalité sous tous les régimes.
Quant à la personnalisation du pouvoir, il n’est pas rare d’entendre que le Président de la Transition a fait don de ceci ou de cela à telle ou telle structure alors qu’il s’agit de biens ou fonds publics. S’il était véritablement opposé au culte de la personnalité et à la personnalisation du pouvoir et si sa dénonciation du 5 septembre n’était pas simplement de la poudre aux yeux, il aurait été sans doute le premier à mettre fin à ces fléaux. Mais il semble y prendre goût et laisse faire puisque ces actes et discours flattent son ego. En fin de compte, il a tout simplement fait un mauvais procès à Alpha Condé.
D’un côté, le Président de la Transition avait promis de moraliser la vie publique en menant une guerre sans merci contre les crimes économiques et financiers. Cette promesse s’est traduite par la mise en place d’une juridiction spécialisée. Mais apparemment, dans l’entendement du Colonel Mamadi Doumbouya et de ses magistrats, seuls les civils ont commis des infractions économiques et financières.
Les militaires quant à eux sont des modèles de vertue.
Le 5 septembre 2021, le Colonel Mamadi Doumbouya avait ouvertement critiqué le culte de la personnalité et la personnalisation du pouvoir sous le régime de Alpha Condé.
Mais neuf mois après, où on en est ? Le culte de la personnalité a-t-il disparu ? Pour répondre à ces questions, il suffit de parcourir la ville de Conakry et d’écouter certains discours. Des portraits géants du Président de la Transition sont affichés partout.
Dans les discours, c’est à peine si certains thuriféraires ne le qualifient pas ‘’d’envoyé de Dieu’’ ou de ‘’messie ‘’. C’est de cette manière que commence le culte de la personnalité sous tous les régimes.
Quant à la personnalisation du pouvoir, il n’est pas rare d’entendre que le Président de la Transition a fait don de ceci ou de cela à telle ou telle structure alors qu’il s’agit de biens ou fonds publics. S’il était véritablement opposé au culte de la personnalité et à la personnalisation du pouvoir et si sa dénonciation du 5 septembre n’était pas simplement de la poudre aux yeux, il aurait été sans doute le premier à mettre fin à ces fléaux. Mais il semble y prendre goût et laisse faire puisque ces actes et discours flattent son ego. En fin de compte, il a tout simplement fait un mauvais procès à Alpha Condé.
D’un côté, le Président de la Transition avait promis de moraliser la vie publique en menant une guerre sans merci contre les crimes économiques et financiers. Cette promesse s’est traduite par la mise en place d’une juridiction spécialisée. Mais apparemment, dans l’entendement du Colonel Mamadi Doumbouya et de ses magistrats, seuls les civils ont commis des infractions économiques et financières.
Les militaires quant à eux sont des modèles de vertue. Aucun militaire n’a encore été convoqué devant la Cour de répression des infractions économiques et financières. Il y a quelques jours, le ministre de la Défense dénonçait une surfacturation du prix de transport du riz destiné aux militaires. Cela peut-il se faire sans la complicité d’hommes en uniforme exerçant de hautes fonctions administratives. Et que dire de ces haut- gradés qui ont de somptueuses propriétés à Conakry ou ailleurs ?
On comprend bien le souci du ‘’Parrain O+’’ de ne pas mécontenter des éléments influents de la ‘’Grande muette’’ pour préserver la stabité de son régime. Mais il doit se garder de créer des guinéens supérieurs à d’autres parce qu’ils portent l’uniforme.
Sekou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC
Membre du réseau Afrikki network
Il y a quelques jours, le ministre de la Défense dénonçait une surfacturation du prix de transport du riz destiné aux militaires. Cela peut-il se faire sans la complicité d’hommes en uniforme exerçant de hautes fonctions administratives. Et que dire de ces haut- gradés qui ont de somptueuses propriétés à Conakry ou ailleurs ?
On comprend bien le souci du ‘’Parrain O+’’ de ne pas mécontenter des éléments influents de la ‘’Grande muette’’ pour préserver la stabité de son régime. Mais il doit se garder de créer des guinéens supérieurs à d’autres parce qu’ils portent l’uniforme.
Sekou KOUNDOUNO
Responsable des stratégies et planification du FNDC
Membre du réseau Afrikki network