Devoir de mémoire
Ma pierre pour la reconstruction de notre très chère Nation
Voilà notre pays que doit-on en faire ?
Que faire pour revenir à la normale ?
Doit-on en être fiers ?
Faut-il continuer à ignorer cette réalité ?
Tout le monde n’est-il pas responsable ?
Qui donc doit le faire à notre place ?
Apres tout Dieu ne nous a- t – il pas tout donné ?
Qu’attendez –vous pour vous dresser enfin au chevet de notre Nation qui se meurt ?
Nous devons tous avoir honte de nous-mêmes.
Allah n’est pas obligé. Le reste nous revient.
PROJET :
Comment faire pour que les guinéens ne se regardent plus en chien de faïence ?
Comment faire pour que les guinéens aient confiance les uns aux autres.
Comment en est-on arrivé là ?
Doit-on /ou peut-on recréer la Guinée ?
Que faire pour que le guinéen partout où il se trouve/ retrouve sur le sol guinéen sans aucune autre considération se sente chez lui et en sécurité
Si nous trouvons la réponse à ces quelques questions/ interrogations nous pourrons partir sur des nouvelles bases pour le mieux-être de tous. Mais avant tout il faut mettre terme à l’orgueil, à l’irresponsabilité et à l’intolérance.
Tout problème humain peut avoir sa solution quelle que soit sa gravité. Il suffit d’en avoir sincèrement la volonté et de s’y mettre. Beaucoup d’exemples existent déjà. L’histoire de l’Afrique du Sud avec Nelson Mandela est bien éloquente. D’ailleurs Jean Paul Jouary le dit bien : « Nelson Mandela a réussi ce que peu d’êtres humains avant lui étaient parvenus à faire : imposer par la seule force de ses actes et ses mots un respect unanime, une image de l’homme d’une élévation incontestable ; une idée de la politique d’une noblesse rare. »
Le Rwanda, un pays totalement détruit avec un nombre de morts difficilement déchiffrable mais qui aujourd’hui de par la volonté de ses filles et fils est un exemple/une référence sur tous les plans. Heureusement que la situation guinéenne bien que difficile n’a pas encore atteint celle de ce pays d’il y a plus de vingt ans en arrière.
Si ces deux premiers exemples sont quelque peu loin de nous bien que pays africains nous avons un autre un peu plus proche. Il s’agit du Bénin de Mathieu Kérékou. Une des plus grandes dictatures en son temps avec tout ce que cela comporte comme torts, morts, destructions… Avec la volonté de tout le peuple et de celle du dictateur lui-même et de l’appui de l’universitaire Maitre Bohousso, il a pris son bâton de pèlerin pour parcourir le pays avec pour seul objectif demander pardon à son peuple qu’il a tant fait souffrir et il a été pardonné par celui-ci et le Bénin de son vivant a connu un autre départ. Il n’y a donc pas de problème humain auquel on ne puisse trouver solution.
Les préalables : avoir la volonté ; la confiance en soi et y croire. Etre responsable, humble, tolérant et le courage.
Qu’en est-il de notre très chère Guinée et si chère à nous tous ?
Oui ce beau pays qui se distingue par sa particularité en Afrique : quatre régions naturelles (chacune de ces régions a ses spécificités ; richesses humaines ; culturelles ; matérielles climats paysages…) Point de départ de tous les grands cours d’eau en Afrique de l’ouest. Pays où il n’existe aucune préfecture qui n’ait un cours d’eau important à côté. Le sous-sol comme le sol renferment des richesses énormes. La Guinée ; scandale géologique aime-t-on dire mais au bénéfice de quel guinéen. Quelle contradiction vu les conditions de vie du guinéen surtout celles du fonctionnaire comparées à celles des pays qui envient la Guinée pour ses richesses.
Une vie de misère qui ne fait que s’empirer.
Le colon pendant l’époque coloniale a fait des ouvrages à son seul bénéfice. Les guinéens ont su agir ensemble en transcendant toute autre considération pour faire face en ce temps-là à l’ennemi commun de l’époque. L’indépendance est ainsi acquise avec enthousiasme en défiant le conquérant la suite, on le sait.
Mais, de toutes les façons nous avons été les héros des indépendances avec l’étiquette « la Guinée du non de 1958 face au Général de gaule » et la célèbre phrase « nous préférons la liberté dans la pauvreté a l’opulence dans l’esclavage» A bien observer le parcours de ce pays de 1958 à nos jours, il ne valait-il pas mieux d’opter pour la richesse dans l’esclavage ne serait-ce que pour la formation de nos enfants, pour notre santé, notre bonne alimentation… ? Qu’avons-nous fait de la souveraineté ? Avec les indépendances, une nouvelle page de l’histoire s’est ouverte : la page de notre souveraineté. Il fallait donc avec l’implication de toute et inclusivement hommes et femmes l’animer au mieux des intérêts de tout le peuple .il s’agissait donc de bâtir la nation. Il fallait déjà commencer à poser les jalons du départ de notre jeune Etat dans la perspective d’une évolution devant garantir les besoins essentiels de notre présent et de notre futur. A ce niveau, il faut penser au sous bassement d’un édifice à bâtir à construire. La force de la nation dépend des bases que constituent les institutions, l’organisation économique et les hommes dans leurs rapports sociaux. Mais notre élite des accessions à l’indépendance était-elle consciente de cela ? S’en était-elle préoccupée ?
L’agronome Français René Dumont a très tôt donné l’alerte « l’Afrique noire est mal partie » Notre élite a brillé par un exercice moyen ageux du pouvoir.
Cette élite avait à charge de gouverner, donc de mieux cerner les réalités de l’époque et orienter l’avenir. Elle n’a pas su se mettre au travail, et mettre le peuple à contribution, pour donner à notre nation les moyens d’affronter le moindre défi. A quoi a donc servi cette souveraineté qu’on ne cesse de chanter à certains moments. Quelle honte ! Comme le signale dans un passage l’auteur du ‘’ Cercle des tropiques’’ Alioune Fan Touré après un certain nombre de constats : politique de l’exclusion ; la médiocrité ; l’impunité ; la complaisance, le mensonge… « Moi qui attendais un changement ; un miracle avec la venue de l’indépendance ; j’avais découvert un gouffre d’incertitudes aussi angoissant que la pensée d’entrer soudain dans la tombe. Une sourde révolte grondait en moi… « C’était donc cela » ; me dis-je. »
A combien de changements avons-nous déjà espéré et qui ont déçu !
Le véritable problème qu’il faille résoudre et qui est le plus important est celui de mettre les guinéennes et guinéens ensemble sans distinction aucune et où qu’ils soient. Comment réussir cela tel doit être aujourd’hui la préoccupation de tous. Le fossé creusé entre les guinéennes et guinéens ne fait que s’accroitre par la faute de tous les guinéens quels que soient leurs rangs, position sociale, leur communauté, chefs religieux, responsables ressortissants …On a fait avaler la mauvaise pilule (de la division ; de la haine…) à tous. Comment désormais la rendre, la vomir, que faire pour occasionner cette indigestion pouvant ramener les guinéens autour de la table d’une réconciliation vraie. Quels sont les pistes / voies/ moyens à utiliser pour y parvenir ?
Ce qui devrait être la préoccupation/le projet des jeunes aujourd’hui.
Si nous ne parvenons pas à débarrasser notre chère Nation de certains grands maux qui la rongent aujourd’hui elle pourrait ne pas exister pour les générations à venir. Les seuls vus comme intellectuels ont déjà montré leur limite. Encore même s’ils le sont réellement car ceux qui jusqu’ici ont eu la noble mission de diriger, de gouverner ont eu autre préoccupation au détriment du peuple. Comme l’a déjà signalé un auteur d’une certaine notoriété dans un passage de l’un de ses ouvrages ‘’les crapauds brousse’’ « ce n’étaient que des espoirs ratés ! Eux qui auraient dû être la Solution ; ils ne l’étaient en rien. C’était plutôt eux le Problème à la lumière de la vérité. Bercés par le miroitement des privilèges ; ils se laissaient envelopper par la brume de la corruption ; malades de cécité ils ne pouvaient plus se regarder. Ne faisant que maugréer contre un système auquel ils n’avaient pas conscience d’appartenir. (…) » Thierno Monenembo. Cette production d’il y a un peu plus de quatre décennies en arrière en dit long aujourd’hui sur le comportement de ceux que nous appelons les grands commis de l’Etat. Personne ne se fait le souci véritable de mettre les guinéens ensemble sinon que l’accumulation de biens qui ne peuvent faire la fierté de leurs ayant droits (héritiers). Bien dommage ! Quelle honte !
A l’occasion d’un évènement politique, on assiste à un envahissement de toutes les préfectures par desdits ressortissants pas pour des projets de développement mais à des fins d’instrumentalisation à leur seul profit : garder une position administrative ou sortir grossièrement des fonds du trésor public qu’on gaspille sans savoir réellement le pourquoi. Ce qui est grave est que ces cadres qui pour la plupart sont des parvenus, peu vertueux, à des parcours professionnel peu élogieux, causent des dégâts dans les communautés en les opposant les unes aux autres pour des considérations d’appartenance à telle ou telle couleur. Ceux qui ont lutté par conviction sont considérés enfin de compte comme des personnes peu compréhensibles. Ainsi, dressent-ils un mur ou ligne infranchissable pour maintenir les cadres vertueux, intègres et compétents sous l’éteignoir Dieu ayant disparu de leur esprit. Ainsi la compétence devient une denrée de dernier ordre. L’efficacité des services de l’Etat n’est le souci de personne, et tout le monde attend les faveurs du chef. Le favoritisme s’installe à tous les niveaux et chacun s’empêtre dans une attente mendiante du clin d’œil condescendant de sa hiérarchie. Cette légèreté de l’administration enfante plusieurs mauvais enfants : la fuite des cerveaux, la démission des intellectuels, le mensonge, l’arrogance, l’intolérance, les abus des institutions, l’arrivisme politique, la tricherie sous toutes les formes … aux conséquences graves. La gravité de la situation nous entraine aujourd’hui dans un pessimisme sans nom. Pour paraphraser l’écrivain Ghanéen Ayi kwéi Armand « l’âge d’or tant attendu n’est pas pour demain ». Quand on observe l’image qu’offre aujourd’hui notre pays, on reste perplexe. Sur la jeunesse qu’on devait compter pour la relève, s’ignore elle-même. Elle ne grandit pas et ne sait peut-être pas ce qu’elle représente pour la Nation. Elle a opté pour une vie de parasites. Et cela se voit bien une fois que des élections sont annoncées, elle accepte être instrumentalisée, utilisée par les personnalités et cadres peu vertueux, sans conviction aucune qui créent par-ci, par-là des associations, ONG, des coalitions pour disent-ils porter quelqu’un à la tête, au pouvoir pas pour le bien-être du peuple mais un intérêt égoïste : conserver un poste, une position administrative ou sortir frauduleusement l’argent du contribuable pour des fins personnelles. Arrive une de ces personnalités ou cadre dans une localité, ce sont ces jeunes universitaires, cadres et certains badauds que l’on voit dressés au pied des murs des habitations et clôtures qui entourent la résidence ou le lieu où loge la personnalité en question. A les y voir, on pense à ce qu’on appelle dans la bonne langue mandingue’’ les dananfèloos’’ c’est-à-dire (bilakoros). Rien que pour recevoir quelques billets de ce qui a été volé de façon dévergondée au contribuable, donc qui leur a été volé. Que peut-on attendre d’une telle jeunesse qui ne sait pas ce que représente sa force de frappe pour amener ces dirigeants à changer positivement de comportement. Ainsi s’est installé le larbinisme et la plupart des cadres sont devenus des laquais et n’hésitent pas à se prostituer. En pleine colonisation, parlant des administrateurs coloniaux, René Maran disait : « la large vie coloniale si l’on pouvait savoir de quelles quotidiennes bassesses elle est faite, on n’en parlerait moins, on n’en parlerait plus. Elle avilit peu à peu … », « c’est que pour monter en grade, il fallait… hantés par cet esprit, ils n’ont rien voulu voir, ils n’ont rien voulu entendre… sans remord, ils ont trompé leur pays ».
Et après que la presque quasi-totalité des pays africains ait célébré l’an soixante des indépendances, qu’en est-il de la politique telle que pratiquée dans les pays africains en général, et particulièrement en Guinée ? Fait-elle la fierté de ceux qui à tout bout de champ se disent politiciens ?
A quoi devrait consister à faire la politique ?
Quel autre sens doit-on donner à l’expression « faire la politique » aujourd’hui et pour quel impact ?
Et quelle doit être la responsabilité de chaque maillon de la chaine sociale pour parvenir au consensus vrai de la refondation pouvant donner naissance à une grande Nation dotée de tous les instruments nécessaires pour faire face à tous les défis ?
Des indépendances à nos jours quels ont été les véritables freins et les manquements qui ont fait que la Guinée en dépit de tous ses atouts n’a jamais pu être ce qu’elle aurait pu être depuis longtemps très longtemps d’ailleurs ?
Quels sont les sacrifices à consentir pour le bien de tous ?
N’existe-t-il pas des ressources à l’interne pour aider à le faire ?
Ne pouvons-nous pas bénéficier d’expertises d’ailleurs ?
Tout le monde veut se hisser au sommet de l’Etat, donc être Président de la République.
La grosse et incurable plaie aujourd’hui sur le continent est l’alternance au pouvoir. Celui qui a la faveur du peuple pour accéder au fauteuil présidentiel, veut y rester à vie, l’alternance au pouvoir n’étant pas la vertu. Ainsi les foyers de tensions sont créés partout à cause de la perversité des gouvernants.
Et aucune règle démocratique n’est respectée avec pour conséquence, la fragilisation de nos sociétés. Ainsi, nous disons nos adieux au progrès, à l’émergence, au développement. C’est pourquoi la jeunesse doit se réveiller et s’engager auprès des politiques avec lucidité et raison. Ne plus se laisser guider par la passion et surtout éviter les choix influencés par les fibres ethniques, régionalistes, religieux et amicaux. Un militant ignorant est un danger social et un militant éclairé un atout pour la démocratie.
L’une des fonctions essentielles de l’opposition en tant que contre-pouvoir est qu’elle permet d’éviter que la majorité une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentation de mener une mauvaise gouvernance. Pour cela, l’opposition dispose de moyens légaux et démocratiques pour dénoncer tout manquement. Il y a la presse, des représentants à l’Assemblée Nationale, des manifestations pacifiques et citoyennes…Elle travaille donc à contraindre le pouvoir à agir pour le bonheur de tous .Pour mener à bien cette noble mission, elle ne doit pas se nourrir de haine, d’hypocrisie et de jalousie. Malheureusement, elle est l’auteur de propos injurieux et incendiaires. Elle ne joue pas pleinement son rôle, mais brille par sa passivité intellectuelle, morale et organisationnelle. L’opposition a le devoir de critiquer objectivement les actions du pouvoir et de faire des propositions contradictoires, concrètes et constructives. Malheureusement, elle ne travaille pas dans ce sens ni pour le bien-être des populations. Elle s’oppose plutôt inutilement, systématiquement et inconsciemment en livrant les peuples aux appareils de répression de l’Etat. Elle encourage la violence, la haine, la brutalité et la désobéissance civile. Elle n’est ni modeste, ni humble. Elle n’a pas la sagesse d’apprécier à sa juste valeur les bonnes actions du pouvoir sinon que tout voir en noir. Quand une opposition dans sa quête du pouvoir, et par le biais de certains de ses fidèles, brule les biens publics et les biens privés, expose la jeunesse à la brutalité policière et à la mort, elle devient une opposition irresponsable, peut-être à court d’idées baignant ainsi dans le désordre. La jeunesse doit pouvoir dire non à une telle opposition. Et que celle dont on a besoin aujourd’hui, est juste d’un contre-pouvoir respectueux des vraies valeurs démocratiques, incarné par des citoyens. Des cadres qui peuvent démontrer avec des preuves à l’appui les insuffisances éventuelles des décisions et des lois. Une opposition qui se donne pour mission, la défense des intérêts du peuple. Qui arrive à contraindre le pouvoir à agir pour le bonheur de tous. Qui amène le pouvoir à réfléchir mille fois avant de prendre des décisions concernant la vie de la Nation. Le peuple n’a donc plus besoin d’une opposition qui l’envoie à l’abattoir. Pour arriver à cela, la jeunesse en tant que relève, espoir de la Nation doit prendre entièrement ses responsabilités et jouer pleinement le rôle qui est le sien. Si l’opposition joue correctement son rôle, elle accorde la primauté au droit et aux intérêts des concitoyens. Cela peut lui profiter aussi car elle est censée être un jour au pouvoir. Si elle ne se borne pas à mettre le bâton dans les roues du pouvoir, elle peut hériter d’un pays émergent, bien avancé dans le développement socio-économique et culturel, ce qui rendra sa tache future de gestion du pouvoir facile et pourra s’attendre à son tour à une opposition constructive. Comme on peut le constater, tous les partis ont le devoir de placer les intérêts de la Nation au-dessus de toute autre considération personnelle. Et quand on a de l’estime pour son peuple on facilite l’option de la négociation au détriment des décisions tranchées, des violences et du désordre.
Si nous aspirons donc au développement vrai, nous avons le devoir de lutter contre l’ignorance, le désordre, l’hypocrisie, le mensonge, la tricherie sous toutes ses formes, la haine et l’intolérance. Il est donc nécessaire que les politiques tant l’opposition que le pouvoir travaillent pour décomplexer les populations. Chacun a le devoir citoyen de prendre conscience de ses responsabilités. Il y va de l’intérêt de notre chère Guinée trop torpillée par ses propres enfants.
La jeunesse , espoir et avenir de la Nation et en tant que force, a besoin d’être bien outillée par la bonne formation, une éducation de qualité pour bien la préparer à faire face aux responsabilités qui sont les siennes pour le présent et le futur . Cela relève de la responsabilité entière de nos gouvernants. Il est bien bon de rappeler à tout moment et à des occasions qu’elle est la priorité mais encore faudrait-il que cela se traduise par des actions concrètes en sa faveur. Comment se porte notre système éducatif aujourd’hui et préoccupe-t-il réellement nos gouvernants ? Ne sait-on pas que le premier ennemi d’une Nation est l’ignorance ? Les chinois le disent bien : « pour détruire une Nation, point besoin de mobiliser un arsenal de guerre, il suffit de saboter son système éducatif et d’y développer et encourager la corruption sous toutes ses formes ». Le boulevard n’est-il donc pas ouvert et à dessein pour la destruction de notre chère Nation ?
Une jeunesse bien outillée donc éclairée, sait réfléchir, analyser et difficilement manipulable. Elle sait faire ses choix sans trop d’influences extérieures. Elle devient donc autonome dans une certaine mesure et opère librement ses choix. Ce qui est un grand avantage, un atout considérable pour une Nation, pour la démocratie. Ainsi, elle peut bien participer, contribuer valablement à la bonne marche de la Nation et à tout point de vue.
Comment la jeunesse peut-elle valablement contribuer à la bonne marche de la démocratie dans un pays comme le nôtre ?
Quelle est la mission qu’elle peut s’assigner dans les différents espaces occupés ou fréquentés par les jeunes ?
Quelles doivent être ses premières exigences face à un parti politique pour mériter respect ?
Tout débat politique digne de nom, doit se faire autour d’un programme, d’un projet de société bien ficelé. C’est après analyse de ce programme, de ce projet de société qu’on peut sans influence aucune opérer son choix. C’est là où la jeunesse doit se montrer exigeante et non faire le suivisme. Le choix d’un bon patriote doit reposer sur la pertinence du contenu du programme/ du projet de société.
Idrissa SANGARE, Censeur au lycée Almamy Samory Touré de Kankan