Le porte-parole du gouvernement, réagissant sur les sanctions de la CEDEAO contre la Guinée chez nos confrères de la radio Espace ce lundi 26 septembre 2022, a souligné que l’institution affiche la volonté d’imposer une durée de la transition à la Guinée. Il affirme aussi que, ces sanctions n’auront pas de conséquences que sur son pays.
« Si la République de Guinée devrait appliquer rigoureusement les sanctions que la CEDEAO lui inflige, les conséquences pourraient être pour «la Guinée Bissau, la Gambie, le Mali à qui nous donnons de l’électricité et de l’autre côté, pour la Côte d’Ivoire qui vend de l’électricité à Guinée via la forêt. Il est nécessaire que la CEDEAO avec beaucoup de sérénité vienne écouter les Guinéens et avec eux, apporter des solutions, pour sortir le pays de cette situation », a laissé entendre Ousmane Gaoual Diallo, dans les »Grandes gueules ».
De poursuivre, « la Guinée n’a jamais fermé ses frontières aux délégations ou aux missions de la CEDEAO, « nous avons été toujours très respectif au dialogue. Ce qui est clair et là où il y a le point d’achoppement, c’est la volonté de la CEDEAO d’imposer une durée sans fixer un contenu, alors que nous, nous exigeons un contenu clair duquel il doit découler une durée. Un exemple très simple, le Mali à qui on a imposé 24 mois, peine toujours à savoir le contenu », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Il conclut en disant que, c’est ce qu’on a eu en 2010, « lorsqu’on nous a imposé une durée, on a eu du mal à respecter le contenu donc, on est passé sur beaucoup de choses qui étaient essentielles par conséquent, le pays est resté 10 ans dans une instabilité. Il faut donc éviter cela et c’est pour cela que nous tenons à ce que la CEDEAO, par pédagogie comprenne la démarche ».
Fatoumata Diabaté, pour leng224.com