Séquence 1:
En réalité, le plus grand mal que le pouvoir fait à ses détenteurs en zones de pauvreté partagée , c’est le fait de fausser dans l’esprit de ceux qui l’exerce les vrais indicateurs d’auto évaluation pour rester équilibrer, reconnaissant , humble et sincère envers ceux qui ont connu, pratiqué, aidé ou même frustré le nouveau chef avant et au cours de l’exercice de son pouvoir.
Le plus souvent, le détenteur du pouvoir est perturbé par des états psychiques malveillants de surestimation de soi en pensant que le pouvoir qu’il exerce découle indubitablement d’une supériorité naturelle systémique sur le plan de l’intelligence, de la stratégie, du diplôme, de la ponderance, de la pro activité, bref de toutes les qualités humaines.
Pire , il pense ( le détenteur du pouvoir) que sa promotion n’est qu’une rétribution juste de cette supériorité qu’i aurait en avance sur les autres qui n’y ont pas accédé et par ricochet , il les traite dans ses analyses personnelles d’incapables qui méritent leur sort.
Dans la plus part des cas, il développe une haine diffuse contre tous ceux qui l’ont connu et pratiqué avant le pouvoir en épargnant même pas par fois ceux qui l’ont aidé en ayant un dédain psychologique de les approcher.
Il concentre toute son attention sur les nouveaux amis et tous ceux qu’il perçoit comme étant capables de renforcer son pouvoir acquis en oubliant que plus de 80% de veux ci ne peuvent qu’etre des opportunistes qui ne résisteront pas à la tempête de la perte du pouvoir car c’est le seul leitmotive qui les intéressent auprès du chef.
Ce que les nouveaux chefs oublient au cours de l’exercice du pouvoir, c’est que celui-ci a des effets d’attraction extra ordinaire sans filtre possible entre les bons variables et les bons invariables ou les mauvais de l’après pouvoir.
Aussi , les nouveaux chefs perdent inconsciemment de vue que le pouvoir finit toujours par finir sur tout quand il a des accointances avec la politique dans nos pays en donnant toujours la possibilité de se voir remplacer un jour par celui qu’il a piétiné et minimiser en dépit de ses compétences.
En Afrique au sud du sahara, le taux de mortalité ou d’inactivité pour cause de maladie des anciens chefs en raison du fait qu’ils supportent moins l’après pouvoir, est très élevé et trouve son explication dans ces balafres de l’exercice que les uns et autres font du pouvoir qu’ils exercèrent.
En dépit de tout ce qui précède, je conseille aux jeunes actuels qui exercent des parcelles de pouvoir au cours de cette transition d’éviter toutes ces déviances comportementales car le pouvoir est éphémère surtout quand il a des accointances avec la politique et surtout quand il est transitionnel.
Je pourrai mieux échanger avec certains d’entre eux âpres cette transition car il y en a qui sont aujourd’hui injoignables et impénétrables aux conseils.
QUE ALLAH sauve la jeunesse guinéenne ;
COACH AIME STÉPHANE MANSARE