Lorsque l’on a ni intimé ni proximité avec une personne, il est très discourtois de lui faire certaines remarques ou lui poser des questions sur ce qui ne peut être un défaut; c’est-à-dire sa physionomie, sa santé ou sa vie privée.
Exemples : “tu es gros /maigre », “tu souffres de quoi ?”, “tu es court(e) /géant(e)”, “tu sens bon /mauvais”, “tu es beau /belle /vilain(e)”, “Es-tu marié(e)/ divorcé(e) ? etc. Partant du principe que toute personne est consciente de ses attributs naturels, elle n’a pas besoin de quelqu’un d’autre pour se rappeler de la façon dont Dieu l’a créé.
En fait, le savoir-vivre suppose avoir une attitude responsable vis-à-vis de ses semblables. Cela commence par la conscience des limites que toute personne doit s’imposer dans une relation. C’est basique de savoir qu’il ne faut jamais appliquer aux autres ce qu’on n’aime pas subir soi-même.
Dès lors que nul n’est responsable de sa propre genèse, il n’y a pas de raison de formuler des observations sur le naturel des gens. Par contre, ce qui relève du défaut de comportement mérite toujours d’être souligné avec courtoisie. Mais cela ne doit se faire que dans l’objectif d’encourager la personne concernée à changer dans le bon sens.
L’intelligence et le bon sens sont des atouts importants pour rendre très agréable la vie en communauté. Il suffit d’en faire bon usage pour créer le bonheur pour soi et contribuer à celui des autres.
Aliou BAH