Un cadre de dialogue inclusif est enfin annoncé à travers un décret rendu public dans la soirée du lundi 19 septembre 2022. Une démarche que plusieurs observateurs du pays continuent d’apprécier. C’est le cas du président de l’UDRG qui est intervenu sur ce sujet ce mercredi 21 septembre 2022, dans l’émission MIRADOR de FIM FM. Bah Oury a laissé entendre que, la mise en place de ce cadre est une opportunité à saisir :
« Nous avons besoin que tous les acteurs sociaux politiques puissent se parler pour affiner la feuille de route de la transition mais, aussi pour instaurer le climat de stabilité et de concorde qui peut permettre de faire en sorte que les travaux puissent avancer à un rythme tout à fait convenable. Bien évidemment que toutes les coalitions politiques n’ont pas la même lecture et interprétation de cette transition mais nous en ce qui nous concerne, nous sommes tout à fait en phase avec les propos du premier ministre. L’UDRG a toujours milité pour une transition concertée et je pense que le cadre tel qu’il est défini, correspond à l’attente de la grande majorité des formations politiques et sociales du pays.»
La Guinée est dans un contexte où la reconstruction de l’État est une nécessité, selon Bah Oury : « Je ne dis pas que tous les éléments indispensables à cette reconstruction sont réunis mais, les grands travaux doivent être lancés notamment sur la sécurisation du processus électoral avec des fichiers conséquents non contestables et un élément majeur qui est le recensement général de la population. Ce sont des éléments qui sont indispensables pour que l’État guinéen puisse avancer et avoir un système électoral correct et aussi une gouvernance économique sociale satisfaisante pour les années à venir. Mais si on saute ces étapes, on bâcle et on risque de retomber dans les travers qui nous ont conduit à cette transition », dira-t-il.
Fatoumata Diabaté, pour lengo224.com