L’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG, SNAESURS, SNE), félicite et remercie les nouvelles autorités du pays qui n’ont ménagé aucun effort en vue d’une ouverture des classes réussie et apaisée au titre de l’année scolaire 2021-2022 mais aussi et surtout le paiement en rappel de la prime d’incitation du mois de Décembre 2020 aux enseignants de la région de Conakry.
Cependant, L’intersyndicale de l’éducation constate une lourdeur administrative dans l’émission du chèque et dans la procédure de décaissement du montant alloué au paiement en rappel de la prime d’incitation du mois de Décembre 2020 des enseignants de l’intérieur du pays et ce en dépit des instructions fermes données par le président de la Transition et ses nombreuses démarches infructueuses menées auprès du pool financier.
Ce qui met l’intersyndicale dans une position inconfortable du fait de la très forte pression que les enseignants de l’intérieur mécontents et impatients exercent sur elle .
De ce point de vue, l’intersyndicale de l’éducation fait un plaidoyer auprès des nouvelles autorités pour qu’elles puissent donner de nouvelles instructions au pool financier en vue d’un règlement pacifique de cette situation pour le bien de l’école et la stabilité dans nos concessions scolaires, professionnelles et universitaires.
Soucieuse de la stabilité dans le pays en cette phase cruciale de notre histoire, l’intersyndicale de l’éducation invite l’ensemble des enseignantes et enseignants de Guinée à rester sereins jusqu’à l’épuisement de toutes les voies de règlement pacifique de cette situation qui n’en vaut pas une.
L’intersyndicale de l’éducation informe les nouvelles autorités de la non prise en charge de 3146 Enseignants dans le paiement de cette prime d’incitation depuis janvier 2021 et les invite à mettre dans leurs dossiers prioritaires le rétablissement de ces soldats de la craie dans leurs droits.
Enfin , L’intersyndicale de l’éducation est prête à accompagner le CNRD dans son vaste programme de refondation de notre État surtout dans le secteur de l’éducation qui ,aujourd’hui est le parent pauvre de notre système de gouvernance.
Vive l’unité syndicale
Vive l’intersyndicale de l’éducation
Vive l’école guinéenne