L’œuvre accomplie depuis 2021 en Guinée dans la qualification de la formation des cadres techniques et d’experts de l’industrie est bien là. Les Écoles Régionales des Arts et Métiers (ERAM) vont jouer un rôle extrêmement important dans la formation et le développement des compétences professionnelles des jeunes guinéens.
Dans le monde actuel, les Arts et Métiers sont incontournables dans la maîtrise des sciences et des technologies pour le développement d’un pays.
C’est dans cette optique que se dégage la mission du Ministre Alpha Bacar Barry.
Relancer, moderniser et équiper les écoles régionales des arts et métiers contribue à la régénérescence des techniciens supérieurs dont aura besoin le pays dans tous les secteurs de développement. Ce sera alors une aubaine pour les jeunes de toutes qualifications et de réussite dans le domaine de l’emploi.
La formation qualifiante qui caractérise les cadres sortants de ces écoles régionales permettra aux jeunes nationaux de se décomplexer pour retrouver valablement et être compétitifs dans la concurrence très serrée pour l’employabilité au plan local et international. La politique nationale de formation dans ce domaine vise à faire en sorte que les jeunes nationaux maîtrisent de par leur formation la qualification universelle indispensable au développement futur. En témoigne l’organisation du 26 au 29 avril 2023 des Journées de l’ETFPE et des Olympiades des métiers de Guinée.
C’est une véritable révolution que le ministre Alpha Bacar Barry est en train de mener depuis son arrivée à la tête du Ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Tant il est vrai que sur le plan éducatif, le secteur de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle est l’une des priorités du gouvernement de la Transition.
Preuve éloquente que ce secteur est au cœur des préoccupations du chef de l’Etat, le Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. Et cela s’explique par le fait que l’éducation a une incidence directe sur les perspectives de développement du pays. Aussi, la croissance économique dépend essentiellement de la proportion d’habitants actifs et de leurs niveaux de productivité.
A cela il faut noter les grands chantiers de construction, de reconstruction et de rénovation des centres de formation technique.
La nouvelle École de Chemin de fer à Simbaya est opérationnelle, tout comme celle du CFP de Donka à travers le chantier-école et l’École maritime qui seront très prochainement inaugurées.
Il y a l’achèvement définitif des travaux sur les chantiers de l’internat du complexe sectoriel BTP Hôtellerie, CFP de Boké, CFP de Fria, CFP de Beyla, Cepertam, Enam, Enae de Koba, Enae de Tolo et CFP Lambanyi.
-La rénovation et l’équipement de l’Ecole Normale des Professeurs d’Enseignement Technique et Professionnels (ENPETP) de Matoto.
-La rénovation et la modernisation du Centre National de Perfectionnement à la Gestion (CNPG) de Donka.
La mise en place et l’opérationnalisation de la plate-forme Parcours Pro qui permet la maîtrise des données et le suivi des diplômés même après leur cursus scolaire, etc.
L’enseignement technique guinéen se met à l’ère du numérique. La transformation de l’ENPT (Ecole Nationale des Postes et Télécommunications) de Kipé en Ecole Nationale du Numérique est l’une des grandes innovations réussies sous la transition grâce au leadership du président Colonel Mamadi Doumbouya et au management du ministre Alpha Bacar Barry.
53 ans après sa création, l’ENPT de Kipé connaît sa première transformation réussie. Le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation professionnelle a récemment réuni les acteurs publics et privés passionnés du numérique pour harmoniser les idées en vue de mettre en place les nouveaux programmes et filières adaptées au marché du travail.
En répondant à l’invitation du ministre Alpha Bacar Barry pour assister durant 72 heures à l’atelier de cadrage de l’ENPT en École nationale du numérique, les participants ont démontré leur volonté d’être des acteurs clés pour écrire l’histoire du numérique guinéen.
Vu la qualité des échanges à la suite des travaux, le consultant Édouard Gillot a invité le ministère de l’Enseignement technique et professionnel à prendre en compte les besoins du marché exprimés par les participants, mais également à aider à la certification des formateurs puis les apprenants et à former les formateurs sur les nouvelles techniques de formation pour faire de la future Ecole Nationale du Numérique une référence. Le mérite de ce challenge réussi revient au ministre-réformateur Alpha Bacar Barry.
Soit dit en passant, avec l’avènement des nouvelles technologies, le monde scientifique d’aujourd’hui avance vite et même très vite. C’est à ce niveau que se situera la différence. Les retardataires ne pourront pas être aux premières loges tant qu’ils ne se mettront pas au même niveau que les autres déjà plus qualifiés et plus compétents.
A l’heure où nous sommes, les pays les plus avancés disposent d’atouts considérables.
Pari réussi pour le ministre Alpha Bacar Barry qui sait que c’est en comptant sur nos propres forces, et en ayant des visions nouvelles et futuristes, que nous atteindrons aussi les sommets des grands rendez-vous. Car la science n’est l’apanage de personne. Le mérite et la considération se joueront sous cet angle. Et ce sont les meilleurs produits qui seront à l’avant-garde du monde.
Tout comme pour dire que l’enseignement technique et la formation professionnelle est l’unique alternative pour le développement de la Guinée.
Qui dit mieux ?
Par Ibrahima Diallo, journaliste et écrivain