Quid du véritable statut de l’actuel chef de file de l’opposition guinéenne qui vraisemblablement s’apparente à celui d’un strapontin à quatre pieds ! Vous en remettrez également en accréditant que le contenu de sa gibecière n’a rien avoir avec la trentaine d’élus dont jouissait son prédécesseur Cellou Dallein Diallo.
La groupie du leader de l’UDG voulant tout engloutir dans une emprise narcissique s’en pressera de brandir la Loi portant statut de l’opposition définissant les critères pour être chef de file de l’opposition : est chef de file de l’opposition le premier responsable du parti politique appartenant à l’opposition et ayant le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale.
Et comme par extraordinaire, au terme des dernières législatives, l’Union Démocratique de Guinée (UDG) avec dit-on la baraka du vieux briscard de la politique guinéenne a pu se trouver 4 députés. Score médiocre mais suffisant pour que Mamadou Sylla qui ne semble pas avoir blanchi sous le harnais devienne le chef de file de l’opposition sans véritablement être le premier de cordée.
Sans véritable expérience en politique, ce diamantaire doublé de commerçant, véritable touche-à-tout est loin du charisme et des avantages néanmoins éphémères dont à pu jouir son antécesseur, le président de l’UFDG. Semble-t-il que le non-paiement d’une soi-disant prime a fait naître un casus belli entre le vieux routier Alpha Condé, expert en roublardise politique et son apprenti Mamadou Sylla.
Dans le sillage boueux d’une opposition partant à hue et à dia comme un attelage qui, affolé, ne suit plus sa route et s’en va dans tous les sens au gré de l’humeur ou de la peur soudaine des chevaux, le leader de l’UDG aura-t-il le temps de se racler la soupière en tout cas, la question reste entière.
Ousmane KANDÉ
Journaliste
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